Projets pour la préservation de la biodiversité
Au cours de ma carrière, j’ai travaillé sur divers projets en écologie et biodiversité, chacun contribuant à une meilleure compréhension des écosystèmes. Ces études approfondies sont le reflet de mes efforts pour protéger la nature et trouver des solutions durables. Si l’un de ces projets vous intéresse, n’hésitez pas à explorer les détails et à découvrir les résultats de ces recherches.
Opérationnalisation de la TIS
Un des grands défis de santé publique vient des maladies transmises par le moustique tigre qui en est vecteur. Les méthodes de luttes traditionnelles (élimination des gîtes larvaires…) ont présenté des limites (impact sur les espèces non ciblées ou résistance aux pesticides par exemple). De nouvelles méthodes plus respectueuses de l’environnement et innovantes ont été développées pour contrer ces limites.
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Projet TIS 2B
Les moustiques sont vecteurs de plusieurs maladies. Ces insectes sont un défi majeur pour la santé publique. Différentes méthodes qui ont été mises en place pour lutter contre ont montrés des résultats avec des limites (résistance aux pesticides par exemple). C’est pour cela que l’OMS préconise de trouver des solutions alternatives innovantes plus responsables de l’environnement.
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Jours de la Nuit
La pollution lumineuse est la conséquence de la présence d’éclairage artificiel la nuit. Elle a des conséquences sur plusieurs parties de l’écosystème et la biodiversité. A La Réunion, l’espèce la plus connue qui est touchée par cette pollution est le Pétrel de Barau (Pterodroma baraui). Les jeunes lors de leur envol se dirigent avec les reflets de la lune et des étoiles sur la surface de la mer. Eblouis par les lumières artificielles, ces jeunes s’échouent et ne peuvent redécoller. Mais le pétrel de Barau n’est pas la seule espèce animale impactée par ces lumières artificielles.
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Etude du comportement alimentaire des tortues imbriquées dans le lagon de La Réunion
Les tortues marines dont les tortues imbriquées ont plusieurs phases migratoires au cours de leur vie. Après l’émergence, les nouveau-nés vont dans la mer et passer plusieurs années au large à l’abri des prédateurs. Les juvéniles qui vont revenir dans des zones d’alimentation côtières pour accumuler des réserves nécessaires à leur migration de reproduction vers la plage qui les a vues naître. A La Réunion, la fréquentation de tortues imbriquées a augmenté et elles recolonisent des milieux comme le récif frangeant de La Saline qui est une zone d’alimentation.
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Création de support scientifique
La Réunion était autrefois une zone de pontes des tortues vertes (Chelonia mydas) et la colonisation humaine a eu un impact sur les populations. Les tortues étant philopatriques (qui retournent à l’endroit où elles sont nées), la perte de la population reproductrices pourrait serait problématique dans la conservation de cette espèce. Se repérant avec différents sens, comme le repérage du champ magnétique, elles se dirigent également avec la plume olfactive. Il s’agit d’une traînée d’odeurs émises par les plantes du littoral dépendant des vents. A La Réunion, il restait peu de végétation littorale indigène réduisant ainsi la plume olfactive. Depuis, des programmes de restauration des plages ont lieu sur des zones ciblées et un retour de seulement deux femelles reproductrices a été observé.
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Caractérisation isotopique de la POM et de la SOM autour de La Réunion
Dans un écosystème, les chaînes alimentaires sont reliées entre elles en un réseau trophique. Souvent représentés par les flux d’échanges d’éléments, il permet de connaître l’origine de l’alimentation de chaque niveau trophique. La bioaccumulation et la bioamplification des isotopes permet de connaître l'origine des producteurs primaires. Dans les océans, le phytoplancton consomme de la matière organique particulaire (POM) ou sédimentaire (SOM). Comme il s'agit de la base du réseau trophique, il est possible de connaître les différentes sources alimentaires des espèces.
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